Se débarrasser du syndrome de l’imposteur.

Se débarrasser du syndrome de l’imposteur.

« J’ai eu de la chance. » Cette phrase, vous l’avez sans aucun doute déjà entendu sortir de la bouche d’une connaissance. Cette personne est probablement pleine de talent, un talent occulté par sa modestie. Elle souffre du syndrome de l’imposteur, une sorte d’infection qui nous ronge de l’intérieur et que l’on ne décèle que très tardivement.

Ils doutent tout le temps d’eux. Ils ne sont jamais responsables de leurs victoires. Ils rejettent leur mérite et le font porter par des éléments extérieurs. Pourtant, tout le monde autour d’eux s’accorde pour dire qu’ils sont compétents et qu’ils gèrent bien les choses. Cet élément renforcent leur croyance qu’ils dupent les gens. Ce doute maladif peut nuire fortement à leur épanouissement professionnel et parfois aussi familial. Le syndrome de l’imposteur a été révélé en 1978 par deux psychologues, Pauline Rose Clance et Suzanne Ament Imes.

Citation de Steve Jobs

70 % des personnes dans le monde auraient déjà, une fois dans leur vie, souffert du syndrome de l’imposteur. C’est ce qu’il ressort d’une étude dévoilée en 2011 par le Journal of Behavioral Science. Dans un ouvrage sorti en 2015, Kevin Chassangre et Stacey Callahan annoncent même que 20% de la population présenteraient ce syndrome. En vivant constamment dans l’anxiété de ne pas être à la hauteur des attentes, les individus qui en souffrent peuvent vite basculer dans la procrastination ou, inversement, dans le zèle à chaque nouvelle besogne.

Faire face aux véritables imposteurs.

Ce sentiment qui mine leur vie est parfois renforcé par la concurrence à laquelle ils font face. Des personnes moins compétentes mais qui ont une grande confiance en eux réussissent mieux dans les affaires. Elles lui chipent des clients en étalant une pseudo-expertise. Chacun en conviendra : c’est parfois dur à encaisser. Ceci devrait pourtant être une motivation pour se démarquer et valoriser ses compétences.

Avoir confiance en soi - Bas les masques !

Face à un succès, la réaction normale de n’importe qui devrait être un sentiment de fierté ou une satisfaction personnelle. Pendant ce temps, pour d’autres, ce sera l’humilité et une modestie excessive. Même s’il ne s’agit pas d’une pathologie, cela se soigne. On peut s’en sortir. Ce travail pourrait se faire de manière autonome mais il est préférable de se faire accompagner, pas forcément par un psychologue d’ailleurs.

Trouver une écoute et un accompagnement.

Il faut rarement chercher loin pour trouver un coach, celui qui vous permettra de retrouver confiance en vous. A coup sûr, il vous dira de ne pas culpabiliser et de ne jamais dépendre du regard des autres, surtout s’ils ne vous connaissent pas intrinsèquement. Certains sont même spécialisés dans des domaines particuliers. Par exemple, Valérie Maréchal accompagne de nombreux entrepreneurs dans la définition de leur tarification. Tout travail mérite salaire mais il a d’abord une valeur. Lors de séminaires ou de rencontres individuelles, en Wallonie et à Bruxelles, elle a déjà aidé beaucoup de monde à prendre la bonne direction.

Le poing levé

Quand on vend des produits, mais c’est encore plus vrai pour des services, il faut pouvoir en vanter les mérites, les rendre uniques aux yeux de vos prospects. Pensez peut-être à faire appel à un copywriter. Le rédacteur va sublimer votre pensée. Il va trouver, pour vous, les mots justes, les mots qui vous permettront de faire mouche. Il évaluera surtout vos capacités avec bien plus d’objectivité que vous-même. C’est là aussi un type d’accompagnement qui peut aider les personnes touchées par ce syndrome à s’en défaire ou à le masquer au moins dans un premier temps.

De la réécriture de vos propres textes jusqu’à la conception de toute votre stratégie de communication, avec une large gamme de services, MediaBRU s’adapte toujours à vos besoins et à vos moyens. Nous consulter ne coûte rien.

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